Compteurs Linky : Installez-le sinon vous allez devoir payer..
L’arrivée du compteur Linky, le compteur communicant intelligent, dans les foyers français suscite une vive polémique. Les foyers récalcitrants à l’installation du compteur pourraient être contraints de payer 5€ par mois à ERDF (Electricité Réseau Distribution France). Mais tout n’est pas perdu : des solutions existent pour éviter cette pénalité. Découvrons-les dans la suite de cet article.
A partir du 1er janvier 2023, les clients qui n’ont pas installé de compteur Linky devront s’acquitter des frais de relevés auprès d’Enedis. En effet, ces derniers ne pourront plus être pris en charge par Enedis. Sauf s’ils effectuent eux-mêmes ces relevés.
Moins de la moitié des compteurs ont été remplacés. Ceux qui ont refusé cette nouvelle installation ne s’en sortiront pas indemnes. À partir du 1er janvier 2023, comme nous l’indiquions en avril, Enedis fera payer les relevés des récalcitrants. Il en coûtera 61 euros pour l’année, soit environ cinq euros par mois.
En réalité, les clients ne sont pas facturés pendant 2 ans sous réserve d’une condition : qu’ils effectuent les relevés de leurs compteurs au moins une fois par an. Selon Enedis qui a répondu à Challenges, » il n’y aura pas de relevés par un ingénieur d’Enedis lorsque le client aura réalisé son auto-relève « . Il n’y a donc pas de coût supplémentaire.
Jusqu’en 2025
En revanche, à partir de 2025, ceux qui n’ont pas encore souscrit au passage aux compteurs Linky devront se couvrir. » Il s’agit d’aider à compenser le coût total induit par les compteurs d’ancienne génération pour les seuls clients qui en ont la charge », confirme Enedis Challenges qui souligne que ce coût de 61 euros pourrait être augmenté dans un avenir proche, si la Commission de régulation de l’énergie le décidait.
La mise en place des compteurs Linky, qui devait prendre fin en 2021, a été la cible d’une vive opposition de la part des opposants. » Pour les 3,8 millions de foyers encore non équipés, la raison pourrait être due à des problèmes de contact notamment dans le cas de logements secondaires, à des problèmes techniques ou à des clients qui ont exprimé une réticence à poser les compteurs« , explique un porte-parole d’Enedis.
