Coûts cachés des ascenseurs : prévisions pour les copropriétés

Angélique Lastouffe
14 avril 2024
Temps de lecture : 3 minutes
Coûts cachés des ascenseurs : prévisions pour les copropriétés

L’accessibilité et le confort de nos habitations sont des préoccupations centrales que nous portons au cœur de nos priorités, étant donné leur impact non négligeable sur la qualité de notre quotidien. Je m’intéresse de près aux équipements qui non seulement optimisent l’indépendance des personnes à mobilité réduite, mais qui ajoutent également une touche de commodité à nos espaces intérieurs. Parmi ces équipements, les ascenseurs de maison représentent une solution privilégiée, notamment dans le contexte d’une copropriété. Cela dit, leur intégration cache des coûts souvent sous-estimés et qui méritent toute notre attention.

Principes d’accessibilité et modifications légales

Ces dernières années, le cadre législatif autour de l’accessibilité des logements a connu d’importantes évolutions. Le 1er janvier 2024 marquera l’entrée en vigueur de la nouvelle aide MaPrimeAdapt’, qui vise à faciliter et à accélérer l’adaptation des habitats à la perte d’autonomie. Celui-ci a pour but de financer une gamme variée de travaux, y compris l’installation d’ascenseurs dans les copropriétés, jusqu’à 70 % des dépenses pour les foyers les plus modestes. Avec un plafond de chantier est de 20 000 € hors taxes, cette aide s’avère significative pour les résidents. Pendant que je pars à la chasse d’objets rares permettant de créer un espace harmonieux pour mes clients, je garde en tête ce genre de dispositif pour faciliter leur quotidien et celui de leurs proches.

A lire aussi :   Financement ascenseur maison : conseils pour l’accessibilité

Les coûts cachés des ascenseurs

Quand on envisage l’installation d’un ascenseur résidentiel, il est crucial de mettre en lumière les différents postes de dépenses souvent ignorés. Certes, le d’achat et l’installation proprement dite représentent la majorité des coûts, mais bien d’autres facteurs peuvent surprendre les copropriétaires. Lors de mes derniers projets, j’ai pu constater que des éléments tels que l’entretien régulier, les assurances, les consommations énergétiques, les réparations ponctuelles et les mises en conformité avec la législation en vigueur, peuvent considérablement gonfler la facture. Selon les experts du domaine, intégrer un ascenseur peut alourdir les charges de copropriété de plusieurs centaines d’euros par an, une information capitale pour prendre une décision éclairée.

Installation et maintenance : coûts continus

J’ai découvert avec surprise l’étendue des frais continuels associés à l’ascenseur privatif dans le cadre d’une copropriété. Si l’installation initiale reste un investissement important, oscillant entre 15 000 et 50 000 euros en fonction de la complexité du projet, la maintenance n’est pas en reste. Des contrats d’entretien annuels, obligatoires pour des raisons de sécurité et de conformité, peuvent coûter entre 1 500 et 4 000 euros. En gardant à l’esprit la nécessité d’aménager les espaces communs pour une totale accessibilité, ces montants peuvent sensiblement fluctuer. Je me plais à penser qu’une décoration réussie est celle qui allie confort et sécurité; cet adage se confirme amplement avec les ascenseurs résidentiels.

A lire aussi :   Comment choisir le poêle à bois idéal ?

Poste de dépense Coût moyen estimé Remarques
Achat et installation 15 000 – 50 000€ Varie selon les caractéristiques et les contraintes du bâtiment
Entretien annuel 1 500 – 4 000€ Obligatoire pour des raisons légales et de sécurité
Consommation énergétique Variable Dépend de la fréquence d’utilisation et du modèle de l’ascenseur
Assurances Variable Nécessaire pour couvrir les dommages et les accidents
Mise en conformité Variable Doit être réalisée selon les évolutions réglementaires

Une analyse approfondie pour une décision éclairée

Afin que les résidents d’une copropriété prennent une décision avisée sur l’intégration d’un ascenseur, une analyse précise des coûts, mais également des bénéfices est de mise. Il s’agit là d’une évaluation qui doit prendre en compte le confort apporté, la valorisation du patrimoine immobilier, ainsi que l’autonomie retrouvée des individus à mobilité réduite. Malgré le prix à débourser, l’apport qualitatif à l’immeuble et la qualité de vie améliorée pour ses occupants peuvent trancher dans la balance. Toujours en quête de trouvailles qui embelliront votre cadre de vie, je reste persuadée que l’adaptation de l’habitat à tous ses usagers est un pilier essentiel permettant de se sentir pleinement chez soi.


Partagez cet article :